Marine Le Pen veut un siège à l’ONU pour le Sénégal, « pays sage et respecté de la grande Afrique »
La campagne pour le second tour de la présidentielle en France a débuté depuis ce lundi 11 avril. Avec ses 23,15%, la candidate de l’extrême droite, Marine Le Pen, affrontera le président sortant, Emmanuel Macron qui a obtenu 27,85% des suffrages exprimés.
Dans un contexte particulier où le Rassemblement national aborde le second tour avec une sérénité sans précédent, la candidate Marine Le Pen tend la main au Sénégal dont le Président est en exercice de l’Union africaine (UA). Marine Le Pen est d’avis que le Sénégal est un « pays sage et respecté de la grande Afrique », raison pour laquelle la concurrente de Emmanuel Macron plaide pour qu’« un siège de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies lui soit attribué ».
« La France, elle doit redevenir une puissance de paix, une ambassadrice de respect des peuples, le défenseur des pays sans voix, l’artisan d’un dialogue entre les nations. C’est pourquoi si je suis élue, je proposerai que l’Inde rejoint le conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi qu’un pays africain qui pourrait être celui qui préside l’Union Africaine. Cette réforme des instances internationales m’apparaît correspondre au monde d’aujourd’hui. Ce monde multipolaire, participera, j’en suis convaincue à la stabilité du monde », défend mordicus la Présidente de RN dont la politique d’immigration a été souvent décriée par des Africains.
Par ailleurs, Mme Le Pen compte influer pour qu’un siège de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies soit attribué au Sénégal, si elle est élue présidente de la République française.
« Pour tout vous dire, Si je suis élue présidente, j’influerai pour qu’un siège de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies soit attribué au Sénégal, pays sage et respecté de la grande Afrique », conclut-elle lors d’un discours les chaines d’informations françaises captées par Senego.
Le second tour de l’élection présidentielle 2022 aura lieu le 24 avril prochain. Il opposera, comme en 2017, Emmanuel Macron (La République En Marche) et Marine Le Pen (Rassemblement National).