L’Espagne, l’Irlande et la Norvège reconnaissent l’État de Palestine
Ils vont reconnaître officiellement l’État de Palestine. L’Espagne, l’Irlande et la Norvège vont formellement reconnaître l’État palestinien ce mardi 28 mai, une semaine après avoir annoncé cette décision coordonnée. « La reconnaissance de l’État de Palestine est une question de justice pour le peuple palestinien », a insisté, lundi, à Bruxelles, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, aux côtés de ses homologues irlandais et norvégien.
En Espagne, le Premier ministre, Pedro Sanchez, doit s’exprimer très tôt dans la matinée avant l’adoption par son gouvernement du décret portant sur la reconnaissance de l’État de Palestine. Les élus irlandais doivent également se réunir dans la matinée tandis que la Norvège a remis, dimanche, une note verbale au nouveau Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, actant l’entrée en vigueur, mardi, de cette décision.
L’État de Palestine reconnu par 145 pays
En incluant l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, l’État de Palestine est désormais reconnu par 145 pays sur les 193 États membres de l’ONU, selon un décompte de l’Autorité palestinienne. En Europe, ils ne sont pas les premiers pays à avoir engagé ce processus, mais espèrent que cette initiative, à forte portée symbolique, pourra amener d’autres États à les rejoindre.
Mais si la Slovénie va, elle aussi, reconnaître la Palestine comme un État, la question suscite de profondes divergences au sein de l’Union européenne. D’autres États membres jugent […] Lire la suite
Suivant
L’Espagne, l’Irlande et la Norvège vont reconnaître officiellement l’État de Palestine ce mardi
L’État palestinien sera reconnu officiellement ce mardi 28 mai par trois pays européens. Une décision annoncée il y a plusieurs jours et qui a provoqué la colère d’Israël.
Madrid, Dublin et Oslo vont formellement reconnaître ce mardi 28 mai l’État de Palestine, une décision provoquant la fureur d’Israël qui y voit un « prix » décerné au Hamas en pleine guerre dans la bande de Gaza. « La reconnaissance de l’État de Palestine est une question de justice pour le peuple palestinien », a insisté ce lundi à Bruxelles le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, aux côtés de ses homologues irlandais et norvégien.
Annoncée mercredi dernier de façon coordonnée par les Premiers ministres de ces trois pays, cette décision sera effective ce mardi.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez doit s’exprimer dans la matinée avant l’adoption par son gouvernement du décret portant sur la reconnaissance par l’Espagne de l’État de Palestine.
145 pays reconnaissent l’État de Palestine
Le gouvernement irlandais doit également se réunir dans la matinée tandis que la Norvège a remis dimanche une note verbale au nouveau Premier ministre palestinien Mohammed Mustafa actant l’entrée en vigueur ce mardi de cette décision.
Ces trois pays européens, dont deux sont membres de l’UE (l’Espagne et l’Irlande), veulent croire que leur initiative a une forte portée symbolique, à même d’amener d’autres États à les rejoindre.
Ils mettent en avant le rôle tenu par la Norvège et l’Espagne dans le processus de paix des années 1990 au Proche-Orient. Madrid avait en effet accueilli une Conférence de paix israélo-arabe en 1991, deux ans avant les accords d’Oslo de 1993.
Si la Slovénie va elle aussi reconnaître prochainement l’État de Palestine, la question suscite de profondes divergences au sein de l’UE. D’autres États membres jugent en effet, comme la France, que ce n’est pas le bon moment. L’Allemagne n’envisage une telle reconnaissance qu’à l’issue de négociations entre les deux parties.
En incluant l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, l’État de Palestine est reconnu par 145 pays sur les 193 États membres de l’ONU, selon un décompte de l’Autorité palestinienne. Sont absents de cette liste la plupart des pays d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord, l’Australie, le Japon ou encore la Corée du Sud.
Jusqu’ici, la Suède avait été en 2014 le seul pays de l’UE à l’avoir reconnu, la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Bulgarie, la Roumanie et Chypre l’ayant fait avant de rejoindre le bloc.
Suivant
🔴 En direct : l’Espagne, l’Irlande et la Norvège reconnaissent l’État de Palestine
L’Espagne, l’Irlande et la Norvège reconnaissent formellement mardi l’État de Palestine alors que le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit en urgence dans l’après-midi après le bombardement israélien meurtrier d’un camp de déplacés à Rafah. Suivez en direct la situation au Proche-Orient.
L’essentiel à retenir
- L’Espagne, l’Irlande et la Norvège reconnaissent formellement mardi l’État de Palestine, une annonce faite la semaine dernière et qui avait suscité l’ire d’Israël.
- Après le bombardement israélien meurtrier d’un camp de déplacés à Rafah dimanche, le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir en urgence mardi après-midi, rapportent des sources diplomatiques.
- Sur le terrain, les équipes de l’AFP ont fait état tôt mardi de frappes aériennes et de tirs dans le centre et l’ouest de Rafah, la pointe sud de la bande de Gaza.
L’essentiel de la veille
- L’armée israélienne a affirmé lundi matin avoir lancé la veille des frappes contre un complexe du Hamas à Rafah, à l’extrême sud de la bande de Gaza, se disant informée de la présence de civils parmi les blessés.
-
Lire la suite sur FRANCE 24
Lire aussi:
Condamnations internationales après une frappe meurtrière à Rafah
L’Égypte ouvre une enquête après la mort d’un garde dans des « tirs » à la frontière avec Rafah
Gaza : ce que l’on sait de la frappe meurtrière israélienne sur un camp près de Rafah
Suivant
La reconnaissance de l’Etat de Palestine actée par l’Espagne, l’Irlande et la Norvège
Madrid, Dublin et Oslo reconnaissent formellement mardi l’Etat de Palestine, une décision provoquant la fureur d’Israël, qui y voit « une récompense » pour le mouvement islamiste palestinien Hamas en pleine guerre dans la bande de Gaza.
Cette reconnaissance est « une nécessité » pour « parvenir à la paix » entre Israéliens et Palestiniens, en plus d’être « une question de justice historique » pour le peuple palestinien, a déclaré mardi le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez.
Dans une brève déclaration en espagnol et en anglais, quelques heures avant la reconnaissance d’un Etat palestinien par son gouvernement de gauche, réuni en conseil des ministres à partir de 09H30 locales (07H30 GMT), le dirigeant socialiste a ajouté que cette décision n’était prise « contre personne, et encore moins contre Israël ».
Annoncée mercredi dernier de façon coordonnée par M. Sánchez et ses homologues irlandais et norvégien, cette reconnaissance sera donc effective à compter de ce mardi.
Le gouvernement irlandais doit également se réunir dans la matinée pour l’entériner, tandis que la Norvège a remis dimanche une note verbale au nouveau Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, actant l’entrée en vigueur de cette décision.
Ces trois pays européens – dont deux, l’Espagne et l’Irlande, sont membres de l’UE – estiment que leur initiative a une très forte portée symbolique, à même d’amener d’autres Etats à les rejoindre.
Ils mettent en avant le rôle tenu par la Norvège et l’Espagne dans le processus de paix des années 1990 au Proche-Orient. Madrid avait, en effet, accueilli une Conférence de paix israélo-arabe en 1991, deux ans avant les accords d’Oslo de 1993.
Divergences au sein de l’UE
Suivant
Bruxelles : le premier ministre palestinien a rencontré les partenaires internationaux
Mohammed Mustafa était à Bruxelles pour rencontrer des partenaires internationaux, notamment Josep Borrell, chef de la politique étrangère de l’UE, et le ministre norvégien des affaires étrangères, qui lui a remis les documents officiels de reconnaissance.
Il a déclaré que l’Autorité palestinienne se préparait à devenir le gouvernement de l’ensemble du futur État de Palestine, y compris Gaza.
« La priorité est de soutenir notre peuple à Gaza. Ils ont besoin de tout le soutien possible. Et je pense que le meilleur soutien que nous pouvons leur apporter est d’accélérer le cessez-le-feu. Chaque jour représente une perte importante de vies humaines, de biens et d’espoir pour notre peuple« , a-t-il déclaré.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, affirme que son pays ne se laissera pas intimider par la réponse d’Israël à la reconnaissance de la Palestine, après qu’Israël a annoncé qu’il n’autoriserait plus les ONG espagnoles à travailler en Cisjordanie occupée.
« L’Espagne a toujours été ferme et continuera à l’être en exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza et l’entrée de toute l’aide humanitaire nécessaire à Gaza, et personne ne nous intimidera pour que nous continuions à le faire« .
Les ministres des Affaires étrangères de l’UE se réunissent lundi à Bruxelles pour discuter de la situation catastrophique des civils à Gaza et de la nécessité de respecter le droit humanitaire international.
Les ministres des Affaires étrangères espagnol et irlandais rappelleront les raisons de reconnaître l’État de Palestine afin de donner vie à la solution des deux États. Comme l’a déclaré le ministre espagnol des Affaires étrangères, tous deux appelleront les autres pays de l’UE à se joindre à eux.
Mohammed Mustafa se rendra à Madrid mercredi où il sera reçu par les autorités espagnoles, « _d’égal à éga_l », selon José Manuel Albares, au lendemain de la reconnaissance par Madrid de l’Etat de Palestine.
Suivant
Frappe israélienne sur Rafah: le Conseil de sécurité de l’ONU va se réunir en urgence ce mardi
Israël multiplie les frappes sur Rafah malgré les condamnations de son bombardement meurtrier contre un camp de déplacés local qui a poussé le Conseil de sécurité de l’ONU à convoquer une réunion d’urgence sur la situation dans ce secteur de Gaza ce mardi 28 mai.
De leur côté, l’Espagne, la Norvège et l’Irlande vont reconnaître dans la journée l’État de Palestine lors d’une conférence de presse à Bruxelles, une annonce faite la semaine dernière et qui avait suscité l’ire d’Israël.
L’ONU demande une enquête « complète et transparente »
Sur le terrain, de nouvelles frappes aériennes et des tirs ont eu lieu ce mardi 28 mai dans le centre et l’ouest de Rafah, ville à la pointe sud de la bande de Gaza où les militaires ont entamé, au début du mois, une opération terrestre.
Ces nouveaux bombardements interviennent dans le sillage d’une vague internationale de condamnations d’une frappe à Rafah, qui a fait dimanche soir 45 morts et 249 blessés, selon le ministère de la Santé à Gaza, et mis le feu à des tentes occupées par des Palestiniens dans un camp de déplacés.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a regretté « un accident tragique ». L’armée israélienne a dit enquêter sur la mort de victimes civiles après avoir dit, dans un premier temps, avoir ciblé deux hauts responsables du Hamas avec des « munitions précises ».
Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira en urgence ce mardi après-midi, a-t-on appris lundi de sources diplomatiques. Cette réunion à huis clos a été demandée par l’Algérie, membre non permanent du Conseil, ont précisé plusieurs de ces sources.
L’ONU a demandé une enquête « complète et transparente » sur le bombardement de Rafah.
La frappe meurtrière sur Rafah est intervenue deux jours après une décision de la Cour internationale de justice, la plus haute juridiction de l’ONU, qui avait ordonné vendredi à Israël de suspendre ses opérations à Rafah.
Selon l’ONU, cette opération avait déjà poussé, en près de trois semaines, quelque 800.000 Palestiniens à la fuite, forçant ainsi des personnes qui avaient tenté de trouver refuge à Rafah plus tôt dans la guerre à se déplacer à nouveau.