Coupe du monde. Au terme d’un combat de titans, les Bleus ont perdu leur étoile
Au bout d’une finale totalement folle, l’équipe de France a dû abandonner son titre à l’Argentine de Lionel Messi (3-3, 4-2 tab), enfin récompensée sur la scène mondiale.
Puisque cette finale était irrationnelle, et puisque ce sport l’est, par essence, on a cru que cette équipe était immortelle. Comment expliquer, sinon, que ces hommes en bleu aient été encore debout, après toutes leurs mésaventures vécues durant ce Mondial et ces 80 minutes indigentes ? Roués de coups d’entrée par des Argentins survoltés, les hommes de Deschamps ont trouvé des ressources venues des tréfonds de leur cœur et de leur banc pour revenir du néant et envisager le firmament : une troisième étoile et un titre conservé.
Soixante ans après le Brésil de Pelé, il y aurait eu la France de Mbappé. L’enfant de Bondy a tout fait pour laisser les Bleus sur le toit du monde en inscrivant un triplé, ce que personne n’avait plus fait depuis l’Anglais Hurst, en 1966. Deux penaltys, qui ont exorcisé son traumatisme de l’Euro, et un chef-d’œuvre. Mais le destin du héros s’est refusé au gamin de 23 ans. Comme cette Coupe du monde, à côté de laquelle il est passé la tête basse, son trophée de meilleur buteur du tournoi à la main. Il ne voulait pas de celui-là. Le Parisien voulait les deux, et le monde à ses pieds.
C’était l’heure de Lionel Messi
Mais hier, il a laissé cette place à un autre monstre du jeu. C’était l’heure, enfin, de Lionel Messi….