Guerre en Ukraine: Miss Ukraine 2020 livre un témoignage poignant sur sa fuite
Contrainte de fuir l’Ukraine au début de la guerre, Yelizaveta Yastremskay s’attend à une extension du conflit au reste de l’Europe si rien n’est fait pour freiner la Russie.
GUERRE EN UKRAINE – Yelizaveta Yastremskay, connue pour avoir remporté le concours Miss Ukraine en 2020 a partagé un témoignage fort de son expérience du conflit entre la Russie et l’Ukraine.
De passage en France afin de récolter des dons pour les orphelins d’Ukraine avec l’association Les Képis Pescalunes et pour assister à l’élection de Miss Montpellier 2022, elle s’est confiée à BFMTV ce lundi 13 juin pour adresser un message au reste du monde.
“Si l’Ukraine ne gagne pas, je pense que tout le monde comprend que la guerre continuera, ça ne sera plus l’Ukraine mais d’autres pays (…). L’agresseur ne s’arrêtera pas à l’Ukraine”, prévient-elle.
Elle ajoute qu’utiliser sa notoriété et sa voix sont “le meilleur moyen de combattre la propagande” de la Russie et ajoute aussi qu”’il n’est pas difficile de comprendre ce qu’il se passe en Ukraine, ceux qui ne le font pas ne le veulent simplement pas”.
Pour cela, elle a invité à écouter et prendre connaissance des récits de la population ukrainienne qui vivent le conflit en temps réel. Un exercice rendu possible grâce à la démocratisation des réseaux sociaux et à un accès bien plus simple aux médias ukrainiens grâce à Internet.
“Personne ne savait quoi faire”
Au micro de RTL ce lundi, elle est également revenue sur sa fuite précipitée de son pays d’origine après l’invasion de la Russie le 24 février dernier. “Je ne le souhaite à personne. Cela fait tellement peur que les mots manquent”, partage-t-elle, sous le coup de l’émotion.
Incapable de savoir quand elle pourra reposer un pied sur le sol d’Ukraine, elle ne peut que retracer les longues d’heures d’attente pour fuir Kiev et les troupes russes au lendemain du lancement de “l’opération spéciale en Ukraine”.
“Le 24 février, la vie de tous les Ukrainiens a été bouleversée et j’ai été obligée de quitter ma ville natale”, raconte Yelizaveta Yastremskay qui partage la panique de la population. “Personne ne savait quoi faire” le 24 février, se souvient la Miss.