La Corée du Nord a dévoilé, lundi 26 août, des nouveaux « drones suicides ». Une innovation appelée de ses vœux par le dirigeant Kim Jong-un, qui souhaite développer la production de ces drones de combat destinés à exploser sur des cibles. Il souhaite notamment utiliser l’intelligence artificielle pour améliorer davantage les capacités du pays dans le domaine. La Corée du Sud, elle, a déjà annoncé doubler le nombre de ses drones militaires pour répondre à la menace nord-coréenne.

La Corée du Nord suit de près les développements technologiques d’autres nations et cherche à adapter ses propres capacités. Les drones nord-coréens récemment développés présentent des similitudes avec plusieurs appareils américains, et Kim Jong-un s’efforce d’introduire l’intelligence artificielle dans leur conception, une technologie déjà exploitée par d’autres pays comme l’Ukraine.

Course aux drones

La rivalité dans le domaine des drones entre les deux Corées a pris une nouvelle dimension depuis l’incursion de drones de reconnaissance nord-coréens au Sud, fin 2022. Cet incident, perçu comme un affront à Séoul, a poussé la Corée du Sud à investir massivement dans l’amélioration de sa défense aérienne. Le ministère sud-coréen de la Défense a ainsi lancé la production massive d’une arme laser capable de détruire les drones nord-coréens à moindre coût. Pour Pyongyang, ces drones représentent une menace significative pour un coût relativement faible, ce qui pourrait permettre au régime de produire en masse et, potentiellement, de submerger les défenses aériennes sud-coréennes.

Même si ces drones suicides ne sont pas utilisés dans un cadre opérationnel, la Corée du Nord pourrait trouver en la Russie un partenaire intéressé par l’achat de ces appareils.

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