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Thiès, le 19 juillet 2021:THIES TANGOR-LES MILITAIRES OUBLIENT QUE NUL NE DOIT FAIRE JUSTICE SOI-MEME.

La zone de Tangor est une forêt dans laquelle, des activités  de maraichage et avicole sont pratiqués depuis 1963 par des tiers. En ces temps; ni l’armée Française et Sénégalo-Malgache n’ont revendiqué ce lieu. En 2015 d’après l’information reçue. Les militaires ont déposé une plainte contre M.DIOP . Pourquoi ne pas attendre la décision du Maitre des poursuites.

Les militaires du camp de base de Thiès, sont passés à l’action avant la décision du procureur de Thiès. Ils oublient que nul ne doit faire justice soi-même.

Du fait qu’une plainte de l’armée est en cours depuis 2015.Pourquoi utiliser la force?

Ces militaires n’ont pas attendu. Ils sont venus avec  des « pêles poclain », qui sont des engins puissants utilisés pour creuser ou détruire des bâtiments et des bâtiments. Si c’était en temps de guerre; le terme utilisé. « C’est écraser ennemi avec ces véhicules. L’action de l’autre jour rappelle la première guerre mondiale, où les Allemands, avec ces mêmes types d’engins faisaient tomber des immeubles. De même que les Serbes contre les Croates ».

Dans tous les cas, ce qui s’est passé est inhumain.

Les militaires ont causé d’énormes pertes à ces agro-aviculteurs qui ne vivent que de ça en plus des emplois, qu’ils créent. Dans la vidéo vous verrez des poulets morts; des boxes détruits. Lors de « L’attaque » des centaines de poulets de chair, pondeuses se sont dispersés dans la forêt. Un champ de maïs complétement détruit. Une perte énorme, qui doit être sanctionnée.

Ce n’est pas parce qu’on est homme de tenue, tout lui est permis. Il faut que ces messieurs sachent « qu’aucune personne n’est au-dessus de l’autre, qu’aucune loi ne l’est et que nous sommes tous justiciables » Il fallait au moins que ces militaires brandissent une pièce à conviction qui rendrait légitime l’action barbare constatée sur le terrain. Même avec cette pièce, personne n’a le droit de détruire des biens appartenant à autrui.

Mais rien!

Ce qui s’est passé, c’est manquer de respect à la hiérarchie. Le collectif va porter pliante. Maintenant, le dernier mot revient au procureur.